Environ une PME sur deux craint de ne pas pouvoir « encaisser un troisième confinement »

Environ une PME sur deux craint de ne pas pouvoir « encaisser un troisième confinement »

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Sur les 2400 dirigeants de PME et de très petites entreprises (TPE) en France, plus de la moitié d’entre eux (54%) se déclarent « inquiets pour la pérennité de leur entreprise », contre 47% en septembre.

Ces chiffres résultent d’une enquête menée par la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) réalisé au sein de ses affiliés.

Des projections atténuées mais pas épouvantables :

 53%, jugent que la mise en place du couvre-feu affecte leur activité et 33% soit un tiers « ont le sentiment que leur entreprise est sous perfusion de l’État ».

Selon la CPME 25% des PME songent à réduire leurs effectifs, cependant 66% étudient le maintien de ces derniers et 9% prévoient de recruter. »

Questionnés sur l’évolution de leur chiffre d’affaires en novembre et décembre 2020 par rapport à la même période de 2019, 65% confirment qu’il a baissé, 20% qu’il est constant et 15% font état d’une croissance. Concernant leurs effectifs, ils sont en baisse dans 30% des cas, stables dans 61% des entreprises et en hausse dans 9%.

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Des prêts et dettes compliqués à amortir :

Inquiétude supplémentaire, les chefs PME sont de plus en plus nombreux à douter de leur incapacité à rembourser leurs dettes ou à payer leurs charges. 50% des entreprises a bénéficié de reports de cotisations fiscales ou sociales, et parmi celles-ci 36% pense ne pas être en capacité de les rembourser, contre 28% en septembre.

Quant au prêt garanti par l’État (PGE), auquel 58% des PME et TPE répondantes disent avoir eu recours, près d’une sur deux (45%) parmi ces bénéficiaires pense ne pas pouvoir le rembourser, contre une sur trois (34%) il y a quatre mois. Enfin, seul un quart (26%) des dirigeants de PME/TPE se sent concerné par le plan de relance du gouvernement, et uniquement un sur dix dit en connaître les modalités.

Pendant ce temps, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a voulu rassurer en affirmant sur Radio Classique mardi dernier (19/01/2021) «regarder chaque cas». « L’Etat est là pour protéger.» «Nous accordons encore des PGE dans les secteurs impactés par la crise» pour éviter les faillites». Et de citer le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, l’aéronautique, l’évènementiel…

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Comment s’en sortir ? Les enseignements à tirer de cette crise ?

Il va falloir apprendre à vivre et à s’adapter avec ce genre de pandémies qui seront, selon l’ONU « plus fréquente dans les années à venir. ».

Quoiqu’il en soit, il faudra agir avec prudence, et imaginer de « nouveaux schémas économiques ». Ces grands bouleversements vont donc toucher tous les secteurs d’activités et il faudra que chacun repense ses stratégies. C’est un nouveau mode de fonctionnement qu’il va falloir appliquer au sein de son entreprise.

Les modèles économiques vont changer et s’adapter :

  • si une baisse durable d’activité est constatée les conséquences seront de probables réorganisations, avec de potentiels pertes d’emplois,
  • pour d’autres, moins nombreux, une suractivité, qui impliquera du recrutement et de la formation pour faire face à la demande et répondre aux nouveaux besoins,
  • certains qui arriveront à s’en sortir « à peu près » en limitant les pertes et en diminuant les dépenses jugées inutiles ou superflues au sein de leur entreprise, en s adaptant à une économie beaucoup plus contraignante sans avoir aucune certitude quand à l’avenir de leur secteur d’activité .

Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère ? Ou les entreprises sont obligées pour vivre et continuer de se développer et protéger les emplois de leurs salariés de revoir leur manière de fonctionner ainsi que leur priorité ?

Probablement, ou probablement pas…

Ce qui est sûre, c est que la compétition sera plus dure pour toutes les organisations dans un temps ou le « cash » va devenir plus rare.

Cela est certes un constat peu optimiste, mais il est important de rappeler que l’humanité durant les milliers d’années de son Histoire a su se relever de crises bien plus « dramatiques ».

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