Comment se réinventent nos villes moyennes ?
Suite aux différents confinements, les envies des ménages en termes d’immobilier ont changé. Des comportements aussi influencés, par les politiques de taux d’intérêt très bas, le développement du télétravail, mais aussi par les modifications des conditions d’octroi du crédit. Au milieu de toutes ces facteurs, les villes moyennes de campagne tentent de tirer leur épingle du jeu. Alternative courtage en Alsace va ici nous pencher sur les mesures mises place par ces dernières pour attirer les exilés des métropoles.
Le rôle du confinement :
Le confinement a-t-il eu un impact sur les mentalités ? C’est en tout cas ce qui découle de nombreuses d’études d’opinion récentes. Pour un grand nombre de français, les villes moyennes seraient à la fois plus humaines mais aussi plus aptes à répondre aux problématiques du changement climatique. Des convictions encore renforcées par les différents épisodes de confinement.
Si pour l’heure, les intentions de départ ne se schématisent pas dans les mêmes proportions à l’achat, il est fort probable que les différents confinements changent en profondeur la vision du bien immobilier idéal chez un bon nombre de français. Comme tendent à le prouver l’évolution des critères de recherche prioritaires de ces derniers mois. Selon des données du site Seloger.com, les intentions d’achat pour les villes de moins de 20 000 habitants en avril 2021 représentaient la moitié du volume total des recherches. Soit 3 fois plus qu’en mai 2020.
On peut donc en conclure que la répétition des confinements a modifié les envies. Si le développement du télétravail venait à se généraliser dans les prochains mois, cela pourrait également être un point de bascule à prendre en compte. Même pour celles et ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif.
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Le développement des services :
Quitter les grandes villes ne se fera pas à tout prix pour un grand nombre d’urbains. Pour que cette décision soit prise, la qualité de vie des villes moyennes doit augmenter. Avec premièrement, l’importance du cadre de vie. De nombreuses mairies de moins de 20 000 habitants cherchent aujourd’hui à capitaliser sur les besoins des citadins notamment en se penchant sur les services en centre-ville. Des services à l’attention de tous les publics avec notamment des crèches, des commerces de proximité, des bureaux, des logements sociaux ou encore des résidences pour personnes âgées.
Les urbains espèrent aussi des petites et moyennes villes, un cadre plus vert et plus « naturel » Pour favoriser cette transition, il existe déjà des dispositifs. Des programmes à la fois plus écologiques mais aussi plus inclusifs d’un point de vue social.
Le programme “Petites villes de demain” est apparu post-covid. Avec une mise en place en octobre 2020. Ce programme a pour but de dégager des budgets à l’attention des élus locaux (communes et communautés de communes de 3 000 à 20 000 habitants), dans l’objectif de dynamiser les territoires. Ce programme national est abondé à hauteur de 3 milliards d’euros. Il prendra fin en 2026.
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Redéfinition de la mobilité et construction de quartiers clés :
Sujet bouillant pour les grandes métropoles françaises, le sujet est tout aussi important pour les plus petites villes. Les quartiers autour des gares doivent être rénovés afin de redevenir attractifs. Ces zones doivent faire l’objet d’investissements parfois massifs afin de développer une vie de quartier. A la fois sur le plan de l’habitat mais aussi de l’emploi. Ces quartiers doivent être capable d’apporter de l’emploi et de l’attractivité pour les villes qui feront la démarche d’y investir.
Si les français semblent déterminer à déménager durablement dans des villes plus petites, ils restent désireux d’être à proximité des grandes villes. Pour des villes de taille moyenne, il peut aussi être judicieux de travailler sur la dynamisation des territoires. Par exemple, en développant plus de liaisons de la ville vers la métropole voisine.
La co-construction de projets avec les habitants :
Les villes moyennes doivent impérativement considérer leurs administrés. Et construire des villes à l’image des besoins des locaux, qui sont parfois très spécifiques. La ville moyenne par excellence se doit avant tout de redéfinir les principes d’une ville à taille humaine. En opposition avec les grandes villes.
L’urbanisme des villes moyennes devra aussi de plus en plus considérer l’importance de reconsolider le lien social. Un besoin qui souvent s’explique par le côté impersonnel des très grandes métropoles et qui pourrait encore plus s’extérioriser si le télétravail vient à se démocratiser et devenir la norme.
Afin de pouvoir répondre à cette problématique, il est important de s’interroger sur la mise en place de projets communs. Comme par exemple les serres collaboratives, les jardins partagés ou encore les installations communes de quartier.
La construction et la mise en place de projets communs pourrait aussi contribuer à renforcer la mixité sociale et générationnelle. Les projets immobiliers, qu’il s’agisse d’habitats et / ou de bureaux doivent aussi se tourner vers l’inclusion et le développement du lien social entre les occupants des lieux que se soit en France ou en Alsace.
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