Augmentation des taux des crédits immobiliers à venir
Lors cette période de confinement et de crise du Covid-19, les banques s’étaient principalement concentrées sur les dossiers en cours. Mais progressivement, elles se penchent à nouveau sur les nouvelles demandes de crédits. Néanmoins, l’augmentation des risques liée au coronavirus a entraîné une réorientation des taux à la hausse.
Les demandes continuent et les banques s’organisent
Comme nous le disions précédemment, au début du confinement, le marché immobilier étant en partie paralysé et les banques elles-mêmes étant limitées (effectifs réduits et certains détails administratifs compliquées à mettre en place à distance), des restrictions face aux nouveaux dossiers ont dues être mises en place.
Les principaux dossiers traités étaient ceux en cours, notamment ceux concernant les entreprises en difficulté.
Mais comme dans tous les secteurs, les banques se sont rapidement organisées afin d’être prêtes pour la reprise. Si bien qu’aujourd’hui, 70 % des banques acceptent de nouvelles demandes.
Néanmoins, nous avons pu le constater, le délai d’accord de crédit est allongé, d’une dizaine de jours à 3 semaines en moyenne, ainsi que l’émission d’offre de prêt. Même si ce délai tend à se débloquer depuis le déconfinement.
Les demandes de crédits elles-mêmes restent assez timides, mêmes si d’un autre côté, les ménages ne se découragent pas et veulent connaître leur capacité d’emprunt lors de cette crise, qui a mis la moitié des salariés du privé au chômage partiel selon zonebourse.com.
D’ailleurs, ce chômage partiel pourrait avoir des répercutions quant à la capacité d’emprunt
Le chômage partiel : des répercutions sur le montant des crédits ?
Le montant d’un crédit est défini selon votre capacité d’endettement. Pour cela, les banques peuvent se référer aux dernières fiches de paie.
Mais lors de cette période de ralentissement économique, la moitié des salariés en France se sont retrouvés en situation de chômage partiel, dont l’indemnité s’élève à 84 % du salaire net.
Cela pourrait-il avoir des répercussions sur la capacité d’emprunt ? Car en se basant sur les dernières fiches de paie, avec un salaire diminué, la capacité d’endettement diminuerait aussi. Le montant du crédit en serait alors impacté.
Dans la plupart des cas, non, cela n’aura pas d’impact. En effet, la plupart des banques se réfère aux revenus annuels plutôt qu’aux revenus mensuels en se basant sur la fiche de paie de décembre, donc cette baisse de salaire ne devrait pas avoir d’impact direct sur votre capacité d’emprunt.
De plus, plusieurs banques ont annoncé qu’elles ne tiendront pas compte de cette diminution de revenu et qu’elles considéreront que le salaire est celui habituellement versé, au même titre que lors d’un congé maternité par exemple.
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Une crise sanitaire entraînant une augmentation des taux
Depuis la crise du coronavirus, on a pu observer de légères hausses des taux de crédits.
Par exemple, selon une étude menée par l’Observatoire du Crédit Logement et le CSA, le taux moyen d’un crédit immobilier est passé de 1,12 % fin 2019 à 1,20 % sur le premier trimestre 2020.
Et depuis le début du mois d’avril, les banques ont augmenté leurs taux de 0,05% à 0,3% selon les profils et les durées, avec parfois une augmentation de 0,5% pour certains établissements, sur les profils les moins attractifs !
Ces hausses sont en partie dues à la situation actuelle et à l’incertitude économique engendrée, que les banques répercutent sur leurs conditions de taux.
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