Séparation et rachat de crédits : comment reprendre la main sur votre situation financière ?

Séparation et rachat de crédits : comment reprendre la main sur votre situation financière ?

Lorsque la vie de couple prend fin, une question revient systématiquement : comment gérer les crédits contractés ensemble ? Crédit immobilier commun, prêts à la consommation, dettes partagées… la séparation implique une réorganisation totale de vos engagements financiers.
Si vous êtes co-emprunteur ou caution solidaire, vous restez légalement engagé tant qu’aucune solution n’a été mise en place. Le rachat de crédits s’impose alors comme un levier efficace pour adapter votre endettement à votre nouvelle situation.

Comprendre l’impact d’une séparation sur vos prêts existants

Une séparation entraîne mécaniquement une hausse des dépenses pour chaque membre du couple : nouveau logement, charges individuelles, transport, dépenses courantes…
À cela s’ajoutent les crédits souscrits auparavant à deux : prêt immobilier, prêt auto, travaux, crédit renouvelable… Dans la majorité des cas, les deux partenaires sont solidaires du remboursement. Si l’un ne peut plus payer, l’autre doit assumer.

Face à cette nouvelle organisation financière, trois options s’offrent à vous :

  • Rembourser par anticipation, si vos finances le permettent.
  • Maintenir temporairement le prêt, avec un accord à l’amiable.
  • Opter pour un rachat de crédits, afin de restructurer l’ensemble.

Cette dernière solution est très souvent la plus adaptée pour retrouver un équilibre.

C’est pourquoi, avant même de choisir l’une de ces options, la première étape essentielle consiste à faire un état précis de tous les crédits en cours, qu’il s’agisse de prêts contractés en commun, de crédits personnels ou encore d’éventuels découverts. Cette analyse complète permet de connaître exactement les engagements financiers du foyer, d’identifier les risques potentiels et de déterminer la solution la plus adaptée pour repartir sur des bases financières claires et maîtrisées.

Dans le cadre d’un crédit à la consommation, continuer à rembourser, racheter ou se désolidariser après une séparation : que faire ?

Lors d’une séparation, il est indispensable de faire le point rapidement sur les crédits à la consommation contractés en commun : prêt personnel, crédit auto, prêt travaux, crédit renouvelable, etc…
Ces financements peuvent devenir sources de tensions ou d’impayés si rien n’est anticipé, car la banque considère les co-emprunteurs solidaires, même après une rupture.

Plusieurs solutions existent pour organiser la suite et éviter qu’une dette commune ne devienne un problème individuel.

Continuer à rembourser le crédit ensemble

Si les relations restent sereines, vous pouvez décider de maintenir l’emprunt tel quel jusqu’à son échéance.
Cette solution fonctionne surtout pour les petits crédits ou les mensualités faibles.

Cependant, elle reste risquée : en cas d’impayé, la banque pourra se retourner contre chacun de vous, sans distinction.
Il est donc essentiel d’être sûr de la capacité et de l’engagement de l’autre à poursuivre les remboursements.

Racheter la part de l’autre via un rachat de crédits

Si l’un de vous souhaite reprendre seul la dette, il peut effectuer un rachat de crédits.
Cette opération consiste à regrouper le crédit conso concerné (éventuellement avec d’autres prêts) dans un nouveau financement à votre seul nom.

Avantages :

  • Vous devenez seul responsable du remboursement.
  • Vous pouvez allonger la durée pour réduire les mensualités.
  • La séparation financière est nette et sécurisée pour les deux parties.

Cette solution est particulièrement utile lorsqu’un crédit important a été contracté pour un projet commun (achat véhicule, travaux, équipement…).

Demander une désolidarisation du crédit

Comme pour un prêt immobilier, vous pouvez solliciter une désolidarisation si la banque le permet.
Cela revient à retirer l’un des co-emprunteurs du contrat initial.

Toutefois, cette option n’est accordée que si l’emprunteur restant prouve qu’il peut rembourser seul les mensualités.
Les banques se montrent souvent prudentes pour les crédits conso, car ils sont moins garantis qu’un prêt immobilier.

Rembourser le crédit par anticipation

Si vos finances le permettent, vous pouvez choisir un remboursement anticipé complet ou partiel.
Cette solution met fin immédiatement à l’obligation commune et simplifie la séparation.

Selon les contrats, des indemnités de remboursement anticipé peuvent s’appliquer, mais elles restent généralement limitées pour les crédits conso.

Dans tous les cas, la réussite de votre démarche repose sur la qualité de votre dossier : fournir des justificatifs complets, clairs et à jour augmente considérablement vos chances d’obtenir un accord bancaire favorable.

Besoin d’aide pour constituer un dossier solide ? Alternative Courtage peut vous accompagner : https://alternativecourtage.com/

Dans le cadre d’un bien immobilier, quatre solutions possibles : comment choisir ?

Lorsqu’un logement commun est en jeu, plusieurs solutions s’offrent à vous. Le choix dépend principalement de votre entente, de votre situation financière et de vos projets respectifs.

Vendre le bien : une solution simple pour repartir sur des bases saines

Si vous parvenez à un accord, la mise en vente est souvent la voie la plus directe. Le prix obtenu sert d’abord à rembourser le prêt en cours, puis le solde est réparti entre vous.

Deux situations peuvent alors se présenter :

  • Le prix de vente couvre totalement le crédit : chacun récupère sa part.
  • Le prix est insuffisant : un reliquat reste à rembourser. Un rachat de crédits peut alors être envisagé pour absorber cette somme résiduelle.

(Le reliquat correspond au montant restant dû après déduction du remboursement principal).

Conserver le bien en indivision : une solution transitoire

Vous pouvez choisir de rester copropriétaires, chacun conservant sa quote-part.
Cette option peut convenir à court terme si le dialogue reste serein. Le bien peut être loué ou occupé par l’un des deux, avec une compensation financière.

Attention toutefois : toutes les charges (crédit, assurance, taxe foncière, travaux) restent partagées. Sur la durée, cela peut devenir lourd à gérer.

Cette solution est proche de ce qu’on appelle le maintien en indivision, une formule temporaire qui permet de différer la vente ou le rachat de la part d’un des partenaires.

Racheter la soulte : rester dans le logement en devenant propriétaire unique

Si vous souhaitez conserver la maison, le rachat de soulte est la voie à privilégier.
Cette opération consiste à verser à votre ex-partenaire la valeur de sa part et à reprendre intégralement le crédit en cours.

Le montant de la soulte dépend de la valeur du bien et du capital restant dû.

Exemple simplifié :

  • Valeur du bien : 200 000 €
  • Capital restant dû : 40 000 €
  • Répartition : 50/50

Soulte = (200 000 / 2) – (40 000 / 2) = 80 000 €

Vous devrez donc verser 80 000 € à votre ex-partenaire, plus rembourser les 40 000 € restants à la banque.
Votre besoin de financement total est donc de 120 000 €.

Dans la majorité des cas, un rachat de crédits est nécessaire pour financer la soulte et restructurer l’ensemble des prêts avec une mensualité adaptée à votre nouvelle situation.

La désolidarisation du prêt : une option très encadrée

Lors d’une séparation, il est parfois possible de demander à la banque une désolidarisation du prêt immobilier, c’est-à-dire le retrait d’un des co-emprunteurs du contrat. Cette solution permet à l’un des partenaires de ne plus être engagé sur le crédit, tandis que l’autre en assume seul le remboursement.

Pour que la demande soit étudiée, plusieurs éléments doivent être fournis à la banque :

  • Les références du prêt concerné,
  • Une justification de la séparation (jugement, convention, attestation),
  • Une demande formelle de modification du contrat,
  • Et une lettre de l’ex-partenaire demandant explicitement son retrait du crédit.

La banque analysera alors la capacité financière de l’emprunteur qui souhaite conserver le prêt à son seul nom.
Si ses revenus ne permettent pas d’assurer seul l’intégralité des mensualités, la désolidarisation sera refusée.

C’est pourquoi, dans la pratique, cette démarche est souvent associée à un rachat de soulte ou à un rachat de crédits, qui permettent de restructurer la dette et d’adapter les mensualités à la nouvelle situation financière de l’emprunteur restant.

Un accompagnement essentiel pour sécuriser votre choix

Qu’il s’agisse d’une vente, d’un maintien en indivision ou d’un rachat de soulte, il est important d’être accompagné pour sécuriser les calculs, le financement et les démarches bancaires.

Alternative Courtage peut vous accompagnez pour ce type de montage afin de sécuriser l’opération, alors n’hésitez pas à prendre rendez-vous sur notre site internet : https://alternativecourtage.com/prendre-rendez-vous/

Quels sont les coûts à prévoir lors d’un rachat de crédits ?

Avant de vous engager, il est essentiel d’identifier les frais liés à ce type d’opération.

Frais de remboursement anticipé – Crédit à la consommation

Si votre rachat de crédits inclut un ou plusieurs crédits à la consommation (prêt personnel, crédit auto, travaux…), des indemnités de remboursement anticipé peuvent s’appliquer.

Elles sont encadrées par la loi et ne concernent que les crédits d’un montant restant dû supérieur à 10 000 € sur 12 mois glissants.

Les plafonds sont les suivants :

  • 1 % du capital remboursé si la durée restante du crédit dépasse 12 mois,
  • 0,5 % du capital remboursé si le remboursement intervient dans les 12 derniers mois.

À noter :

  • Les crédits renouvelables ne prévoient généralement aucune pénalité.
  • Certains contrats de prêts personnels peuvent aussi être exonérés de frais, selon les conditions générales de l’organisme prêteur.

Frais de remboursement anticipé – Crédit Immobilier

Votre prêt immobilier prévoit sûrement des pénalités. Elles sont limitées légalement à :

  • 6 mois d’intérêts, ou
  • 3 % du capital restant dû.

Le montant le plus faible est retenu.

Frais liés au nouveau financement

Le nouvel établissement peut facturer :

  • Frais de dossier,
  • Frais de garantie,
  • Frais bancaires divers.

Ils représentent en moyenne 1 à 2 % du montant emprunté.

Assurance emprunteur

Indispensable, elle varie selon votre profil. Une délégation d’assurance peut permettre de réduire la facture.

Impact de la durée du nouveau prêt

Allonger la durée diminue les mensualités mais augmente le coût global. Il faut donc trouver un équilibre entre confort mensuel et coût total.

Solution globale, le rachat de crédits pour restructurer l’ensemble

Le rachat de crédits représente l’option la plus complète lorsqu’une séparation entraîne une situation financière déséquilibrée ou la nécessité de racheter la soulte de votre ex-partenaire.

Cette solution permet de regrouper l’intégralité de vos prêts, qu’il s’agisse du crédit immobilier, des crédits à la consommation, des découverts éventuels et même inclure le montant de la soulte en un seul et unique financement à votre nom seul.

L’objectif est simple : réduire vos mensualités en allongeant la durée de remboursement et en adaptant le nouveau prêt à votre capacité financière réelle après la séparation. Vous obtenez ainsi une visibilité plus claire sur votre budget, avec une mensualité unique, plus faible et bien plus facile à gérer.

 C’est une solution particulièrement pertinente lorsque vos revenus ont diminué, que les charges augmentent après la séparation ou que vous souhaitez conserver le logement sans fragiliser votre équilibre financier.

Avec un regroupement bien structuré, vous repartez sur des bases saines et adaptées à votre nouvelle vie.

Les options de regroupement de dettes après une séparation

Comment fonctionne le regroupement ?

Vos différents prêts sont remboursés par un nouvel établissement qui prend en charge le remboursement de chacun d’eux et vous propose une mensualité unique. Cette solution simplifie la gestion de vos finances en regroupant plusieurs crédits en un seul, avec la possibilité d’ajuster la durée et le montant des mensualités selon votre capacité de remboursement après la séparation.

Alternative Courtage peut vous orienter vers la solution la plus adaptée à votre dossier : https://alternativecourtage.com/

Quels critères pour obtenir un rachat de crédits ?

Les banques évaluent plusieurs points :

  • Le taux d’endettement : idéalement sous 45 %.
  • Les revenus stables : fiches de paie, contrat, avis d’imposition.
  • Le reste à vivre suffisant

Nos conseils pour réussir votre rachat de crédits

Pour réussir votre rachat de crédit après une séparation, certaines bonnes pratiques sont essentielles. Faites-vous accompagner par un courtier spécialisé, car cette opération peut s’avérer complexe et nécessite une expertise pour optimiser les conditions et éviter les erreurs.

Un autre point clé est de présenter un dossier irréprochable : fiches de paie, contrats, avis d’imposition et documents relatifs à la séparation doivent être complets pour rassurer les banques et maximiser vos chances d’acceptation. Parallèlement, discutez ouvertement avec votre ex-partenaire afin de clarifier les responsabilités et éviter tout malentendu concernant les crédits en cours.

Enfin, n’attendez pas trop longtemps pour agir : plus les crédits restent en commun après la séparation, plus les complications financières et juridiques risquent d’augmenter. Une action rapide permet de sécuriser votre situation et de repartir sur des bases claires.

Alternative Courtage est à vos côtés pour simplifier chacune de ces étapes et vous aider à retrouver une stabilité financière.

Pour prendre rendez-vous, consultez directement notre site : https://alternativecourtage.com/