CFE et location meublée : comprendre, anticiper et réduire la cotisation
La location meublée attire de nombreux investisseurs pour sa flexibilité et son régime fiscal attractif. Pourtant, un point essentiel demeure souvent mal compris : l’obligation, même pour un particulier, de s’acquitter de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Cette taxe s’applique à toute personne exerçant une activité considérée comme commerciale par l’administration, y compris le simple fait de louer un logement meublé. Selon les communes et la nature de la location, le montant peut varier considérablement. Heureusement, des dispositifs existent pour diminuer cette charge, rectifier des erreurs ou obtenir un remboursement. L’enjeu est donc de comprendre les règles applicables et d’agir dans les délais impartis.
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Location meublée et CFE : pourquoi les bailleurs sont concernés ?
L’administration fiscale classe la location meublée parmi les activités commerciales, même lorsqu’elle est exercée par un particulier qui gère un seul logement. Cette qualification entraîne automatiquement l’assujettissement à la CFE, due dans la commune où se situe le bien loué. Le simple fait de proposer un logement meublé contre rémunération suffit à être considéré comme un exploitant au sens fiscal.
De plus, le type de location influence la méthode utilisée pour déterminer le montant de la taxe. Les locations meublées de courte durée, souvent plus rentables, sont taxées sur la base de la valeur locative cadastrale. À l’inverse, les baux de longue durée donnent généralement lieu à l’application de la cotisation minimale fixée par la commune, ce qui simplifie le calcul mais peut représenter un coût important selon les territoires.
Montant de la CFE : comment est-il déterminé ?
Le montant de la CFE dépend principalement de deux éléments : la valeur locative du bien et le taux voté par la municipalité. Dans le cadre des locations saisonnières, la taxe est calculée directement à partir de la valeur cadastrale du logement. Cela peut entraîner une cotisation élevée dans les secteurs touristiques où la demande est forte.
Pour les locations meublées de longue durée, les propriétaires sont le plus souvent soumis à une cotisation minimale fixée par la commune. Cette dernière varie d’un territoire à l’autre et atteint 243 € pour l’année 2025. Ce mécanisme permet de garantir un montant plancher, même lorsque la valeur locative est faible. Les disparités locales expliquent les variations pouvant surprendre d’une région à l’autre.
Cas permettant d’obtenir une réduction ou un remboursement
Plusieurs situations légitiment une demande de dégrèvement ou de restitution auprès du Service des impôts des entreprises (SIE). La première, la plus courante, concerne les erreurs de déclaration ou de classement du logement. Il arrive, par exemple, qu’un bien loué en bail longue durée soit considéré comme une location touristique, entraînant une CFE beaucoup plus élevée que la cotisation minimale. Dans ce cas, une correction peut ramener le montant dû à un niveau cohérent.
La seconde situation concerne le plafonnement légal de la CFE en fonction de la valeur ajoutée produite par l’activité locative. La loi prévoit que cette taxe ne peut excéder 1,531% de la valeur ajoutée générée par le bailleur. Lorsque ce seuil est dépassé, le contribuable peut demander un remboursement du surplus. Ce mécanisme est particulièrement utile pour les propriétaires dont les revenus locatifs sont modestes au regard de la cotisation.
Démarches à effectuer pour contester ou réduire la CFE
Pour obtenir une réduction ou un remboursement, le bailleur doit déposer une réclamation écrite auprès du SIE compétent. Cette démarche doit impérativement être engagée avant le 31 décembre de l’année suivant celle de l’imposition. Passé ce délai, aucune contestation n’est possible.
Le propriétaire doit fournir des justificatifs pertinents : preuves des loyers réellement perçus, éléments permettant de vérifier la nature exacte du bail, calcul de la valeur ajoutée, ou tout document démontrant une erreur de classement. Une démarche complète et bien argumentée augmente considérablement les chances d’obtenir gain de cause. Il est également recommandé de vérifier chaque année l’avis de CFE pour éviter les erreurs répétées et ajuster rapidement tout problème de classification.
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